Comment bien se tenir debout à son bureau ?

Se tenir debout à son bureau, est-ce une philosophie compliquée ? À première vue, rien de plus simple : on surélève le plateau, on pose l’ordinateur, et on se lève. Pourtant, tout comme la position assise prolongée abîme le dos, le travail debout peut aussi entraîner de sérieux problèmes… si l’on s’y prend mal. Les bureaux à hauteur réglable ouvrent la voie à un travail plus dynamique, plus productif et plus sain. Mais pour en tirer pleinement parti, mieux vaut connaître quelques règles de base.

Peut-on « mal » se tenir debout ?

Oui. Et c’est même plus facile qu’on ne le croit. Pencher la tête vers l’écran, croiser les jambes, contracter les épaules ou verrouiller les genoux : votre corps vous enverra vite un signal d’alarme. Raideurs dans la nuque, douleurs lombaires, jambes lourdes… au lieu du regain d’énergie espéré. Comme pour la position assise, se tenir debout exige une certaine attention. L’objectif n’est pas l’immobilité, mais de trouver l’équilibre entre le mouvement et la stabilité.

Une posture qui protège la colonne vertébrale

La règle d’or est simple : respecter la courbure naturelle de la colonne. Ne vous avachissez pas au-dessus du clavier. Ramenez les épaules vers l’arrière, sans raideur excessive. Les coudes doivent reposer naturellement sur le bureau, pliés à 90°. Placez l’écran à hauteur des yeux – une étagère de bureau ou un support pour ordinateur portable sera d’une aide précieuse pour garantir l’ergonomie. Gardez les pieds bien à plat sur le sol (ou sur un tapis anti-fatigue) et déplacez régulièrement votre poids d’une jambe à l’autre.

Combien de temps peut-on rester debout au bureau ?

Les débutants tombent souvent dans le piège : si rester debout est bon pour la santé, alors autant rester debout le plus longtemps possible. Grave erreur. Au départ, deux heures par jour suffisent, fractionnées en petits intervalles. Ensuite, on peut prolonger progressivement jusqu’à quatre heures, mais toujours avec des pauses et en changeant de position. Une méthode simple consiste à suivre la règle 20-8-2 : 20 minutes assis, 8 minutes debout, 2 minutes en mouvement. Autre principe facile : changer de position toutes les 30 à 60 minutes. Pour ne pas passer son temps à surveiller l’horloge, connectez votre bureau réglable Oakywood (Pro ou Touch) à l’application dédiée et elle vous rappellera quand il est temps de bouger.

Les muscles sollicités en position debout

Debout, ce sont surtout les mollets, les cuisses, les fessiers et le bas du dos qui travaillent. Les genoux et les hanches supportent également une bonne partie du poids du corps. D’où l’importance de ne pas verrouiller les genoux et de laisser les jambes bouger naturellement, même légèrement. Un tapis anti-fatigue est aussi un bon allié : il amortit la posture et incite à de subtils changements d’appui.

Pieds nus ou en chaussures ?

Tout dépend. Pieds nus, les muscles du pied travaillent plus naturellement et la posture se stabilise mieux—à condition que le sol soit adapté, comme un tapis souple. Si vous optez pour des chaussures, choisissez des modèles plats, souples, respirants—ni talons hauts, ni semelles rigides et lourdes. Les meilleures chaussures pour travailler debout sont celles qui rappellent la marche, pas la position au garde-à-vous.

Le mouvement : troisième pilier du travail au bureau

S’asseoir et se tenir debout ne sont que deux composantes de la journée. La troisième, indispensable, c’est le mouvement. Il complète le cycle et permet au corps comme à l’esprit de fonctionner en harmonie. S’étirer quelques secondes, marcher dans la pièce, sortir prendre l’air, ou participer à un appel en restant debout : autant d’occasions de détendre les muscles tout en stimulant la créativité. Un corps en mouvement génère des idées plus vite qu’un esprit figé dans la même position pendant des heures.

Une posture correcte, le changement régulier de position et l’intégration du mouvement réduisent la fatigue et l’anxiété, tout en favorisant la concentration et l’implication. Le bureau réglable n’est plus seulement un meuble : c’est un outil pour gérer son énergie au travail. Se tenir debout n’est pas une fin en soi, mais fait partie d’une pratique plus large : une approche consciente de l’équilibre du corps et de l’esprit. Et l’équilibre, comme tout art, est une quête qui s’affine tout au long de la vie.